Suite 2 - Diorama : le 28ème chasseurs en Italie 1811



Des rosiers sont également plantés dans le jardin. Ils sont exclusivement roses, jaunes et blancs, l’église étant dédiée à la vierge Marie dont une statue est présente dans le cœur de l’église, et une autre dans le cimetière entourée justement de rosiers. Aucune rose rouge n’est plantée dans ce jardin car elle symbolise le martyr du Christ.







Des pommiers sont présents également dans le jardin, néanmoins séparés du potager. Le Capitulaire de Villis liste 16 arbres devant être présents en plusieurs exemplaires dans un jardin, mais le pommier a été privilégié. En effet au Moyen Âge, le cimetière partageait le même sol que le verger. Contrairement au potager, le sol pouvait être herbeux, symbolisant ainsi la félicité, tandis que les arbres alignés symbolisaient la résurrection. Depuis le Moyen Âge le cimetière a bien grandit et a été déplacé de l’autre côté de l’église. 


Le domaine des vivants, symbolisé par le jardin et ses légumes pourvoyeurs de vie, est donc désormais séparé du domaine des morts. Vous noterez d’ailleurs que la liaison entre ces deux mondes s’effectue soit par l’entrée de l’église, soit par le vignoble. Le salut passe vraisemblablement par divers chemins !!

Le curé de la paroisse, alerté par ses ouailles vient constater par lui-même que son église a été réquisitionnée. Il est accompagné de sa plus fidèle paroissienne, effondrée devant l’état de son église. L’enfant qui pleure dans ses jupons est, dit-on, le portrait craché de son père et a, paraît-il le nez, les yeux et les cheveux du curé…






Lorsque les hommes et les chevaux seront reposés, que les estomacs seront remplis et les besaces également, les conscrits reprendront la route d’Orléans. Il leur restera environ 800 kilomètres à parcourir…

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